Sangoma Everett n’a jamais oublié sa rencontre sur un tournage avec Miles Davis. Grand admirateur de son album jazz-rock dédié au boxeur Jack Johnson, c’est au génial trompettiste que le batteur et son septet rendent hommage dans une réinterprétation moderne et captivante de cette œuvre. 

Parmi les nombreux albums de Miles Davis, Jack Johnson occupe une place à part. Conçu comme la bande-son du documentaire éponyme réalisé par Bill Clayton sur la vie du célèbre boxeur, cet album marque la deuxième incursion de Davis dans l’univers de la musique de film, après Ascenseur pour l’échafaud en 1957. Sorti en 1971, l’année où Sangoma Everett obtenait son diplôme d’études secondaires, ce projet audacieux de fusion jazz-rock est aujourd’hui encore considéré comme l’un des plus aboutis du genre. À l’approche du centenaire de la naissance de Miles Davis, en 2026, l’occasion semble toute trouvée pour redécouvrir cette œuvre majeure.

Débarqué en France en 1979, Sangoma Everett, jazzman globe-trotteur né aux États-Unis, a aujourd’hui son cœur et sa maison dans le Jura. Batteur « depuis toujours », il joue comme il respire. Partenaire des plus grands, ses collaborations sont innombrables : Bill Lee, Kirk Lightsey, Golden Gate Quartet, Eddy Louiss, Dee Dee Bridgewater et, enfin, le saxophoniste Lionel Martin, avec qui il forme un duo symbiotique. Avec ce projet, le batteur Sangoma Everett et son septet offrent un hommage vibrant à cette œuvre, revisité avec modernité et passion. Let’s celebrate!